Macron, l’Ukraine et les manifs : mais quand le peuple Français va-t-il comprendre que ça ne sert à RIEN ?!!!

Une allocution, et la rue s’enflamme… encore

Hier soir, à 20h, Emmanuel Macron a pris la parole pour parler de l’Ukraine, de la défense européenne, et de ses grandes idées de paix « durable ».
À peine l’écran éteint, les réseaux sociaux se sont embrasés. Ce jeudi 6 mars 2025, des manifestations anti-Macron s’organisent un peu partout en France.
Certains protestent contre son soutien à la guerre en Ukraine, d’autres, plus radicaux, réclament carrément sa destitution.
À Paris, Nice, Strasbourg, les pancartes fleurissent : « Stop Macron », « Non à la guerre », « Destitution maintenant ». La routine, quoi.

Mais soyons honnêtes, je déteste aborder ce sujet avec pessimisme.
Mais il faut bien admettre que les manifs, en France, c’est comme un vieux disque rayé : ça tourne en boucle, ça fait du bruit, mais ça n’avance à rien.

Macron Destitution!
Tous les Français dans la rue!
Il faut virer ce psychopathe et tous ceux qui le soutiennent ! #Macron20h #MacronDestitution #MacronDEGAGE pic.twitter.com/VjlZQK95hw

— Myriam Palomba (@myriampalomba) March 6, 2025

Les manifs, ce rituel stérile

Regardons en arrière.
Ces dernières années, la France a vu défiler des foules immenses, des colères légitimes, et pourtant… rien.
Souvenez-vous des Gilets jaunes, fin 2018. Des centaines de milliers de citoyens dans les rues, des ronds-points bloqués, des samedis de chaos pendant des mois et un œil en moins pour un manifestant.
Résultat ? Quelques miettes fiscales et un mépris présidentiel qui n’a fait que s’accentuer.

Plus récemment, en 2023, les manifestations contre la réforme des retraites : des millions de Français, des grèves historiques, et au final, Macron a forcé le passage avec le 49.3.

Même chose pour les manifs pro-Ukraine ou anti-guerre de février 2025, où des drapeaux bleu et jaune ont été brandis à Paris.
Beau symbole, mais aucun impact. Le pouvoir limité d’une manif, c’est ça : un défouloir collectif, un exutoire, mais jamais un levier de changement réel.

Macron, intouchable et amoureux d’ailleurs

Macron ne tremblera pas face à ces cortèges. Il est dans sa bulle, perché à l’Élysée, obsédé par son rôle de grand stratège européen.
Les cris de la rue, les Black Blocs qui cassent et pillent des magasins, ça ne l’atteint pas. Il est impossible qu’il soit destitué juste parce que des citoyens défilent pour gueuler.

La destitution, en France, est un mécanisme constitutionnel quasi inapplicable, et certainement pas déclenché par des pancartes et des fumées de lacrymo.

Macron, on le sent, est tombé amoureux d’un autre pays – l’Ukraine, l’Europe, le monde – mais plus de celui qu’il gouverne.
Il parle de « paix vérifiable » avec Zelensky, de dissuasion nucléaire, pendant qu’ici, la misère sociale s’étale, ignorée.

Les manifs ne changeront pas l’opinion d’un politique qui a déjà décidé de son cap, les yeux tournés vers l’Est et vers l’amour.

Un désespoir français

Alors, on fait quoi ? On continue de marcher, de crier, de poster des stories Instagram avec des filtres tricolores vu qu’on ne peut pas divorcer avec Manu ?
La vérité, c’est que ces manifs sont un aveu d’impuissance.
Elles montrent qu’on n’a plus les moyens de se faire entendre autrement.

Pendant ce temps, Macron avance, imperturbable, et nous, on reste là, à regarder notre colère s’évanouir dans les gaz lacrymogènes.
C’est désespérant, mais c’est la France d’aujourd’hui : un pays où la rue gronde, mais où le pouvoir n’écoute plus.

La seule manifestation en France qui a fonctionné en fait c’est la révolution de 1789…mais aujourd’hui tout à changé. Déjà on a plus de guillotine et surtout plus du tout de glaouis pour aller jusqu’aux bout d’une action forte et efficace pour virer un Roi de son trône.